« Ouille ! », « Aïe ! », « ça fait mal à mourir ! » Les patients souffrant de tendinites manquent parfois de vocabulaire suffisamment fort pour exprimer leur douleur. Cette atteinte des tendons fait beaucoup de ravages. Elle s’attaque aux articulations les plus sollicitées. Les soins existants calment l’inflammation sans mettre fin au supplice.
La glace permet de calmer l’inflammation des tendons
Proposée en centre hospitalier, la cryothérapie a montré son efficacité contre l’inflammation des tendons. Selon https://tendinite.pro, cette technique peut aussi aider à la maison. Le patient doit juste appliquer de la glace sur la zone douloureuse. Les lancinations s’atténuent après quelques secondes. Le froid a des vertus calmantes. Les spécialistes recommandent de poser un petit sac de glaçons à l’endroit visé pendant un quart d’heure. Ce soin est à répéter trois fois par jour pendant une quinzaine.
Les antalgiques peuvent soulager à court terme. Le recours aux anti-inflammatoires de type paracétamol devient indispensable si le mal survient en pleine journée de travail ou en cours. Dans tous les cas, les personnes souffrant de tendinite chronique doivent éviter certains gestes ou postures. Le diclofénac ou ses équivalents ne devraient en aucun cas être administrés plus de 5 jours. Le repos est important. Si la partie atteinte se trouve à la cheville, il faut la surélever en étant allongé au lit.
Les injections de cortisone soulagent la tendinite immédiatement
À faire auprès d’un professionnel de la santé, l’injection locale profonde de cortisone est efficace. Cette infiltration calme la tendinite presque immédiatement. Il faudra tout de même faire très attention à ne pas toucher un nerf ou une veine. Le médicament agit en étant disposé autour de la zone ciblée. L’opération se fait idéalement sous guidage échographique. Un suivi médical strict devrait se faire. Diverses complications peuvent apparaître, dont l’hypertension artérielle et l’hyperglycémie. L’articulation en pâlit également. Une rupture de l’attache musculaire concernée peut arriver. Les spécialistes recommandent de limiter 3 piqûres par an au maximum. Face à la douleur due à l’aiguille, la prise de paracétamol pourrait aider à mieux se sentir. Toutefois, l’ibuprofène et tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont proscrits. Les conséquences sont parfois irréversibles. Le médecin de famille est à consulter si 4 cachets par jour ne suffisent plus.
Le recours aux services du kinésithérapeute devient parfois indispensable
La kiné apporte un soulagement lent, mais durable. Ce soin est indispensable pour guérir sans trop compter sur les médicaments, notamment les injections de corticoïdes locaux. Le spécialiste fait des massages profonds. Habile de ses mains, le kinésithérapeute fait faire des mouvements pour donner de la tonicité aux muscles. Les tendons à leur extrémité devront être souples. Bien ciblés, les exercices vont les rendre plus solides. En cas de douleurs persistantes, le recours aux ondes de choc par machine à ultrason pourrait faire de l’effet. En ultime solution, l’opération chirurgicale peut être envisagée. L’intervention consiste à peigner le tendon. L’ajout manuel de stries permet de provoquer une petite blessure et une cicatrisation. En effet, ce processus complexe rend la terminaison musculaire plus solide.